Quand on emménage en appartement, qu’on décide de vivre seul ou en colocation, il est bon de s’informer sur ses droits et devoirs en tant que locataire.
Voici donc un tour d’horizon de quelques essentiels à connaitre pour réussir son aménagement.
Vivre en colocation
Viovre en colocation permet de réduire ses dépenses. Partager, le loyer, les factures d’électricité ou d’internet, l’épicerie ou le papier de toilette, par le nombre de colocataires est toujours plus gagnant que tout payer soi-même. Cela demande par contre une bonne communication entre colocs et des compromis ! Il n’existe pas de recette miracle pour gérer les dépenses communes, alors l’important est de trouver une méthode qui convient à tout le monde.
Vivre en colocation avec son/sa meilleur(e) ami(e)
Même si tu connais ton ami depuis 10 ans, tu pourrais avoir des surprises en partageant votre quotidien. Ses bas trainent au milieu du salon ? Ses bobettes dans la salle de bain ? Différentes manies qui peuvent faire sourire, puis vite devenir difficile à tolérer ! L’idéal, c’est donc de bien discuter avant de prendre sa décision et pendant la cohabitation, pour prévenir et régler les désaccords. S’entendre sur les bruits comme la télé le soir, les gens qui entrent et sortent de l’appartement, savoir si vous faites les commissions ensemble ou pas, sont des exemples de choses importantes à aborder.
Il est préférable de toujours mettre les noms de tous les colocs sur le bail. Ça t’évitera de te retrouver avec toutes les obligations.
Si ton ou ta coloc n’apparait pas sur le bail, la Régie du Logement considère cette personne comme « occupant(e) ». Elle n’a donc pas d’obligations contractuelles vis-à-vis le propriétaire. Ça ne lui donne pas le droit de causer des dommages pour autant puisqu’elle « sera tenue responsable selon le principe que toute personne doit se conduire de manière à ne pas causer de préjudice à autrui. »
Important à savoir, un propriétaire ne peut pas :
– Exiger de vous une somme d’argent autre que le loyer, comme par exemple, un dépôt pour les clés ;
– Exiger un versement qui excède un mois de loyer ;
– Exiger d’avance le paiement des loyers, à l’exception du premier mois qui peut être exigé lors de la signature du bail ;
– Exiger les paiements par chèques postdatés ;
– Augmenter le loyer en cours de bail
– Demander des versements aux montants différents. Exemple : 500 $ le premier mois, 520 $ les mois suivants et 530 $ le dernier mois.
Données sur la vie en appart
30 % du revenu est accordé au loyer.
C’est la part maximale des revenus mensuels que l’on devrait consacrer à son loyer.
10 % de marge de manoeuvre
Pour faire face aux imprévus, essaie de maintenant tes dépenses totales par mois à environ 10 % de moins que tes revenus. Par exemple, si tu gagnes 1 300 $ par mois, ne dépenses pas plus que 1 170 $. Cela te laisse 130 $ par mois pour régler un problème, comme par exemple, un frigo qui brise.
30 % des 18 – 34 ans n’ont pas les moyens de quitter le domicile familial. Rassure-toi, si tu sens que tu n’es pas prêt, tu es loin d’être le seul !
L’endettement
Trop souvent, on utilise les cartes de crédit pour payer de petits achats alors qu’elles devraient uniquement servir à faciliter les grosses transactions.
Ainsi, pour ne pas s’endetter, voici des conseils simples :
– Ne garder qu’une seule carte de crédit ;
– Chaque mois, soustraire les paiements réguliers de sa paye, tels que le loyer, les comptes d’électricité, d’internet, etc. Tu pourras immédiatement savoir le montant d’argent que tu as de disponible pour les autres achats comme la nourriture, les loisirs, etc. Une vision à court terme évite de tomber aveuglément dans le crédit au quotidien ;
– Se demander « Est-ce nécessaire ? » avant d’acheter peut faire que l’on ne dépense pas sur du superflu ;
– Acheter ses biens de seconde main. On trouve parfois des perles dans les ventes de garage ou sur des sites de vente en ligne (comme Kijiji).
Source : OPA – outilspourlautonomie.com