La sexualité relève autant du plaisir que de la connaissance de soi et de l’autre.
Une sexualité épanouie, c’est donc une sexualité qui nous ressemble, mais comment est-ce que ça fonctionne ?
La diversité sexuelle et de genre
LA LICORNE DU GENRE est un outil ludique pour comprendre les différentes composantes de la diversité sexuelle. Elle aborde la question du sexe biologique, l’identité de genre, l’expression du genre et l’attirance ou l’orientation sexuelle.
L’IDENTITÉ DE GENRE indique si une personne s’identifie plus CIS (c’est-à-dire, en accord avec son genre désigné à la naissance), TRANS (s’identifie au genre contraire que celui désigné à la naissance) ou se sent fluide (une identité de genre qui change ou qui est même neutre).
LE SEXE fait tout simplement référence aux organes génitaux.
L’EXPRESSION DU GENRE c’est la façon dont une personne exprime ouvertement son genre par la gestuelle, la façon de s’exprimer, la démarche, etc.
Enfin L’ATTIRANCE SEXUELLE désigne le fait d’avoir du désir sexuel ou romantique pour une personne, qu’il s’agisse d’un désir homosexuel, bisexuel, pansexuel ou asexuel.
Il existe autant de sexualités qu’il y a de personnes. C’est donc important de se respecter dans ses choix et ses désirs.
Les ITS (infections transmissibles sexuellement )
Les infections transmissibles sexuellement se transmettent entre partenaires au cours des différentes formes de rapports sexuels. À partir de 14 ans, les ados peuvent obtenir des soins de santé sans l’accord de leurs parents, par exemple, pour un test de dépistage des ITS ou pour avoir une prescription pour prendre la pilule.
Comment les éviter ? Utilise toujours un condom et ne te fie pas aux apparences !
70% des cas de chlamydia sont chez les jeunes de 15 à 24 ans. Une chlamydia qui ne serait pas traitée à temps pourrait causer l’infertilité. Il est très facile de traiter la chlamydia par antibiotiques. Par contre, la seule façon de savoir qu’on a la chlamydia est de passer des tests de dépistage. Pour avoir attrapé une chlamydia, il faut avoir eu une relation sexuelle sans condom.
Se faire dépister
Plusieurs ITS sont asymptomatiques, c’est-à-dire, sans symptômes. Elles peuvent avoir été contractées sans que tu puisses le voir. Le test de dépistage des ITS, qui est gratuit, reste le meilleur moyen de le savoir. Généralement, si l’on veut couvrir tous les types d’ITS, le dépistage consiste en un test d’urine, une prise de sang et parfois un examen gynécologique. C’est simple, confidentiel et sans douleur.
Les infirmières demandent d’attendre 2 semaines après la relation sexuelle sans condom pour que le test soit efficace et pour détecter certaines infections, comme la chlamydia et la gonorrhée. Il arrive aussi de devoir revenir 2 à 3 mois après pour passer d’autres tests.
Le test PAP est un examen gynécologique qui sert uniquement à détecter des infections du col de l’utérus. Il n’est pas un test de dépistage pour les ITS. Il faut donc le demander en plus à son gynécologue.
Sans oui, c’est non !
Quand on parle de sexualité, le proverbe « qui ne dit mot consent » ne s’applique pas. Le consentement, c’est s’assurer que toutes les personnes impliquées dans une relation sexuelle aient choisi de le faire, du début à la fin.
Le consentement doit être donné de façon volontaire, sans hésitation et clairement (avec des paroles et des gestes). On considère qu’un consentement donné sous l’effet de l’alcool ou une autre substance n’est pas valide. Même chose pour quelqu’un qui dort. Insister jusqu’à ce que l’autre cède, ce n’est pas un consentement libre.
Une personne peut aussi retirer son consentement à tout moment, même si elle a débuté une relation sexuelle. Il est important d’écouter les signaux que l’autre nous envoie afin d’avoir en tout temps son consentement. Lorsqu’on fait le choix de mettre notre doute de côté, sans valider le désir de l’autre, on a une part de responsabilité.
Source : OPA – outilspourlautonomie.com